Une jeune femme dyslexique signe son premier roman

Sophie CHIQUET dyslexique» depuis son enfance, a dû se confronter à des problèmes de lecture, d’orthographe, générant en elle beaucoup de souffrance. Pourtant, elle assume sa dyslexie, elle l’assume à tel point qu’elle a écrit un premier roman : «Incursion».

Tout est parti d’un besoin de s’évader à une période de sa vie. Elle s’est alors créé un monde et a vidé ce qu’elle avait dans la tête sur le papier afin de bien le visualiser. Petit à petit, ce monde est devenu très concret, et c’était très plaisant pour Sophie de s’y plonger quotidiennement. Ce monde qui prenait corps, qui lui procurait plaisir et bien-être, elle a décidé alors de le partager avec les autres. «Jamais je n’aurais pensé écrire un livre»… Et pourtant elle l’a fait ! Après une année d’écriture et une année de relecture, Sophie a montré son roman à une amie, Christine. Si la critique était positive, elle irait jusqu’au bout de cette aventure en le faisant publier. L’avis franc qu’elle cherchait, elle l’a obtenu : un avis plus que positif, qui l’a conduite à l’édition en créant une micro-entreprise : les Éditions P’tite Chose.

Journée nationale des “dys” mardi 11 octobre.

Ce mardi 11 octobre ont eu lieu plusieurs journées d’information ouvertes au public pour expliquer ce que sont les troubles «DYS» ( dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, dysphasie, dyspraxie) , leurs conséquences ainsi que les moyens d’y remédier pour venir en aide aux enfants.

Depuis la loi du 11 février 2005, les élèves souffrant de troubles Dys avérés peuvent  bénéficier de mesures de compensation à l´école, comme un ordinateur adapté, une majoration du temps pour les examens, une scolarisation en ULIS (Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire). Mais cette dernière option reste une chance trop rare, avec une dizaine de places seulement dans trop peu d’établissements.